• Vanné, fané.


    Dis, que t'est-il resté de ta sauvage ardeur ?
    Te voilà dos fourbu, jambes en arcs, la canne
    Étayant tes os mous ! Maudissant la lourdeur
    De tes pas, tu hennis de joie en ris d'insane !

    L'horizon fuit ton ombre errant sur les galets
    Des sentiers répugnant les clous de tes savates,
    Dégoûtés des relents de tes pieds gringalets.

    N'as-tu pas ras le bol de ce noir des ovates
    Dont tu revêts ta peau craquelée, à l'envi
    Et sans répit narguant ton crâne tout havi ?

    Ne vois-tu que la mort, faux sur l'épaule, plane
    Sur ton chapeau melon qui cherche ravaudeur ?
    Écarte-toi, mieux vaut que tu changes de panne !
    On ne vit pas mille ans dans la même splendeur.




    Mohammed Zeïd
    Flormed

    « Chant du retraitéTraces de Mnémo »

  • Commentaires

    1
    venusia
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 12:26
    venusia

    bonjour Flormed


    on dirait mon portrait en ce moment^^


    mais faisons confiance à dame nature pour redresser les os tordus.


    joli texte


    amitié poétique smile

    2
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 18:40

    bonsoir cher med

     

    ta plume excelle comme toujours , l'humain et ses déboires , parfaitement analysé, je retiens ton V14  : une très bonne vérité sur la vie  

     

    excellente soirée cher maître

    iris

    3
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 18:42

    Merci Vénusia.

    Tu es encore loin de cet âge où vivre devient un vrai calvaire.

    porte-toi bien et souris

    à  Érato et Calliope

    4
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 18:44

    Merci Véronique.

    Tu es très gentille

    5
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 20:23

    Bonsoir Flormed,

    En tout cas chez toi je revois et remplis mon cahier de vocabulaire !

    Alors fatigué tu es mais dynamique aussi avec ta poésie si belle !

    Ne me fais pas peur,  je te suis !yes

    Je t'embrasse.

    Annie

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    6
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 21:44

    Un superbe poème sur les maux de l'âge, très cher ami ! Avec toute mon amitié.

    7
    Jeudi 20 Novembre 2014 à 10:33

     

    Chers Apéciens Annie et Stellamaris.

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter