• Sois chantre !


    Que ruisselle l'encre des vers !
    O grandeur de la poésie !
    Un chantre ignore l'aphasie.
    Sa vie étale ses avers.

    Sans point tomber en frénésie,
    Il murmure ses chants divers.
    Ses versets fleurent l'ambroisie.

    Quand le vent berce les bois verts,
    Grâce à sa parfaite gnosie,
    Il en fait, pour ses longs hivers,
    Des flammes semant à travers
    L'âme une lueur cramoisie
    Chauffant sa cape aux doux revers

    Ses versets fleurent l'ambroisie.
    Il murmure ses chants divers
    Sans point tomber en frénésie.

    Sa vie étale ses avers.
    Un chantre ignore l'aphasie.
    O grandeur de la poésie !
    Que ruisselle l'encre des vers !




    Mohammed Zeïd
    = Flormed =

    « Au four, tout le monde !Peine d'un ascète »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Octobre 2014 à 12:07

    bonjour cher med

     

    voici un magnifique poème , je reste pantoise devant tes vers raffinés assemblés que sur deux rimes 

    un véritable bijou

     

    excellente journée

    mes amitiés

    iris

    2
    Jeudi 2 Octobre 2014 à 01:06

    Un grand merci à toi, aimable Véronique.

    Amitiés

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