• Au rimeur



     

    Rimeur, toi qui chantes les mots
    Oubliant tes maux
    Peux-tu débarrasser les âmes
    De la haine qui les détruit
    Ne vois-tu leur fruit
    Partir en cendre sous ses flammes ?

    Rimeur, toi qui sèmes au vent
    La rime bravant
    Ses détracteurs aux yeux perfides
    Peux-tu brandir haut l'étendard
    Du vénérable art
    Pour abaisser leurs fronts livides ?

    Rimeur, toi que bénit le ciel,
    Point n'est véniel
    Le péché de la gent perverse
    Qui s'enrage afin de griser
    Ta voie et briser
    Ton armure que rien ne perce ?

    Rimeur, toi que sacre Erato,
    Fuis de ce ghetto
    Où sont tassés les modernistes
    Prenant tout minable caillou
    Pour un beau bijou.
    Ils sont pire que les zutistes !

    Rimeur, toi qui sais enfourcher,
    Sans l'effaroucher,
    Sous l''azur pur, le bon Pégase
    Afin d'embellir l'univers
    En l'ornant de vers,
    N'es-tu pas un saint en extase ?

    Rimeur, toi le grand amoureux
    Du beau, vis heureux
    Entre Pléiade et Parnasse.
    Tu peux, l''inculture, bannir
    Afin d' assainir
    L'esprit sinon, frère, il trépasse !.


    Mohammed Zeid
    = Flormed =


     

    « Est morte la vertu !Au four, tout le monde ! »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 24 Septembre 2014 à 17:27

    bonjour cher med

     

    les actes humains ne sont jamais innocents hélas , ton écriture toujours ciselée affine en beauté ce poème , j'aime cette forme poétique 

     

    toutes mes amitiés 

    iris

    2
    Jeudi 25 Septembre 2014 à 01:36

    merci iris

    tu es adorable

     

     

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