Rimeur, toi qui chantes les mots Oubliant tes maux Peux-tu débarrasser les âmes De la haine qui les détruit Ne vois-tu leur fruit Partir en cendre sous ses flammes ?
Rimeur, toi qui sèmes au vent La rime bravant Ses détracteurs aux yeux perfides Peux-tu brandir haut l'étendard Du vénérable art Pour abaisser leurs fronts livides ?
Rimeur, toi que bénit le ciel, Point n'est véniel Le péché de la gent perverse Qui s'enrage afin de griser Ta voie et briser Ton armure que rien ne perce ?
Rimeur, toi que sacre Erato, Fuis de ce ghetto Où sont tassés les modernistes Prenant tout minable caillou Pour un beau bijou. Ils sont pire que les zutistes !
Rimeur, toi qui sais enfourcher, Sans l'effaroucher, Sous l''azur pur, le bon Pégase Afin d'embellir l'univers En l'ornant de vers, N'es-tu pas un saint en extase ?
Rimeur, toi le grand amoureux Du beau, vis heureux Entre Pléiade et Parnasse. Tu peux, l''inculture, bannir Afin d' assainir L'esprit sinon, frère, il trépasse !.
Mohammed Zeid= Flormed =
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bonjour cher med
les actes humains ne sont jamais innocents hélas , ton écriture toujours ciselée affine en beauté ce poème , j'aime cette forme poétique
toutes mes amitiés
iris