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Vanné, fané.
Dis, que t'est-il resté de ta sauvage ardeur ?
Te voilà dos fourbu, jambes en arcs, la canne
Étayant tes os mous ! Maudissant la lourdeur
De tes pas, tu hennis de joie en ris d'insane !
L'horizon fuit ton ombre errant sur les galets
Des sentiers répugnant les clous de tes savates,
Dégoûtés des relents de tes pieds gringalets.
N'as-tu pas ras le bol de ce noir des ovates
Dont tu revêts ta peau craquelée, à l'envi
Et sans répit narguant ton crâne tout havi ?
Ne vois-tu que la mort, faux sur l'épaule, plane
Sur ton chapeau melon qui cherche ravaudeur ?
Écarte-toi, mieux vaut que tu changes de panne !
On ne vit pas mille ans dans la même splendeur.
Mohammed Zeïd
Flormed
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Commentaires
bonsoir cher med
ta plume excelle comme toujours , l'humain et ses déboires , parfaitement analysé, je retiens ton V14 : une très bonne vérité sur la vie
excellente soirée cher maître
iris
Merci Vénusia.
Tu es encore loin de cet âge où vivre devient un vrai calvaire.
porte-toi bien et souris
à Érato et Calliope
Bonsoir Flormed,
En tout cas chez toi je revois et remplis mon cahier de vocabulaire !
Alors fatigué tu es mais dynamique aussi avec ta poésie si belle !
Ne me fais pas peur, je te suis !
Je t'embrasse.
Annie
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bonjour Flormed
on dirait mon portrait en ce moment
mais faisons confiance à dame nature pour redresser les os tordus.
joli texte
amitié poétique