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Promenade
Promenade
La vie herbe des champs et la joie une fleur.
Que faire alors : m'étendre ou cueillir l'anthyllide
Qui sourit au soleil ? Cette grâce a valeur
D'or à mes yeux que je repais de ciel limpide.
Non, je n'ose infliger quelque horrible douleur
À ce joyau brillant dans l'air encor humide !
Au loin, s'entend le cri d'un gai bouvreuil siffleur.
Je réponds à l'appel. Mon esprit se débride.
Un arbre s'étirant de tous ses rameaux verts
M'invite à m'éjouir, à son ombre, des vers
Du Maître, en feuilletant " Les chants du crépuscule".
"La pauvre fleur" me fit plonger dans un penser
Si noir que pas un rai ne peut le transpercer.
La nuit vient recouvrir les bois du monticule.Mohammed ZEÏD
Flormed
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Commentaires
2venusiaDimanche 23 Octobre 2016 à 12:46une jolie promenade que j'ai faite en la compagnie de tes mots.
merci de cela et bonne journée dominicale
salem
3stellamarisDimanche 23 Octobre 2016 à 14:05
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Bonjour cher Flormed,
Oh quelle joie de voir apparaître ce message invitant à aller lire ce sonnet que je vais garder en mémoire pour le relire à loisir !
Que c'est beau cette référence à Lamartine et à ses "bois couronnés d'un reste de verdure" !
Je te félicite et te souhaite un excellent dimanche que je vais passer chez Fanny !
Bises poétiques.
Annie