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Ma visiteuse du soir
Quand vient la nuit, fuit le sommeil, surgit ma fée.
Son parfum me grisant, mon esprit prend le vol
Vers les ciels des trouveurs où je romps mon licol
Pour que vogue à loisir mon âme surchauffée.
Là-haut, parmi ces clercs, confrères d'autres temps,
Le faix des maux s'allège et la plume recouvre
Sa grâce que le jour aux raffuts troublants couvre
De sa fausse clarté qui meurt dans ses tartans
Quand vient la nuit.
Mon cœur abhorre tant de camper dans sa sphère
Comme un garçon chétif contraint par ses parents
A croupir sous un toit aux relents torturants.
Fi du lit froid ! dès que le fils d'Hypnos me ferre
Fuit le sommeil.
Et j'attends, l'œil brillant dans le noir envahi
Par des êtres lointains à l'air serein, amène.
Chaque soir, s'accomplit le même phénomène
Sitôt que je revois mon père, le spahi,
Surgit ma fée.♥
Mohammed Zeïd
Flormed
Ce poème est un quintillon, forme récemment créée par mon ami poète M. Doucet
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Commentaires
Merci Annie.
C'est vrai, notre ami M. Doucet a de belles idées
et ses inventions méritent d'être "fructifiées"
4véronique benzazonMardi 4 Novembre 2014 à 10:02bonjour cher med
j' adore cette lyre raffinée et stylée , noyée en tes effluves sensorielles , bravo
excellente journée
mes amitiés
iris
6Maria-DoloresMercredi 3 Décembre 2014 à 06:58
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Bonsoir Flormed,
Un bien joli quintillon que j'ai plaisir à relire ici !
Michel et toi êtes très complémentaires, nous allons en profiter pour des progrès encore, merci !
Bises.
Annie