• Est morte la vertu !


     

    Ces êtres peinturés, ne sont-ils que des masques ?

    Un sourire mesquin, sans accueil, sans chaleur,
    Et l'on court comme si l'on fuyait des marasques.

    Un mot bref, routinier, plumé de sa valeur
    Et l'on va son chemin, on galope, on se presse.
    La matraque du temps prohibe la paresse.

    La rue a  toujours l'air d'un jour de carnaval :
    Vêtements mal fermés, fronts à la hérissonne.
    On crache tout son fiel, on se déchaîne, on tonne
    Pour un minable rien ; on se mue en cheval.

    Le vernis disparait laissant voir des figures
    A faire peur aux morts. L'humain s'est altéré
    Lui-même quand, tout bêtement, il a terré
    Le sens de la vertu, sens dont les Ecritures
    Vantent le los...L'esprit, est-il bien éclairé ?

     

    Mohammed Zeid

    = Flormed =

    « DoucetAu rimeur »

  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Septembre 2014 à 10:11

    Bonjour Flormed,


    Il est vrai que notre époque déguise le mal être, tu l'as fort joliment exprimé, je te félicite pour cette triste réalité !


    Je t'embrasse.


    Annie

    2
    Mardi 23 Septembre 2014 à 11:53

    bonjour cher med

     

    comme ton poème analyse parfaitement le  comportement de la société actuelle , l'humanisme reste toujours à conquérir pour certains 

    un très beau poème , je retiens le V6 cher maître 

     

    toutes mes amitiés

    iris

    3
    Mardi 23 Septembre 2014 à 13:56

    Merci Annie

    Tes commentaires me plaisent beaucoup

    Amitiés

    4
    Mardi 23 Septembre 2014 à 13:57

    Merci Iris

    Tes commentaires sont toujours les bienvenus

    Amitiés

    5
    Lundi 29 Septembre 2014 à 05:33

    Que cela fait du bien !

    6
    Mercredi 1er Octobre 2014 à 02:22

     Merci pour la visite et pour le commentaire.

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