• L'enfant à la poupée

    Peinture de Claudie avec son aimable autorisation

    L'enfant à la poupée

    Serrant contre son cœur sa poupée insensible
    À sa douleur, l'enfant aux yeux d'obscurité
    Laisse couler un pleur amer mal abrité
    Sous ses cils flamboyant par un chagrin pénible.

    Il est là, muet, sourd, abattu par un sort
    Que ne peut supporter son âme encor fragile.
    Pour quel mal est puni ce frais bourgeon d'argile ?
    Non!, ! il est pur, si pur qu'il n'a commis de tort.

    N'est point humain qui voit larmoyer un tel ange
    Sans s'affecter ! Ô vie, as-tu plongé ta dent
    De venin dans sa chair, lui qui, sans confident
    Autre que son joujou, paraît d'un air étrange ?

    Pardon, Claudie, un vers, si scrupuleux soit-il,
    Ne peut décrire au mieux ton Art car ta palette
    Dépasse de très loin la boîte du poète ;
    Serait-il possesseur d'un grand talent subtil.




    Mohammed Zeïd

    « Le sonnet curtalLes glaneuses »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 24 Février 2016 à 20:06

    Quel splendide poème que je prends un réel plaisir à relire ici !

    Ta sensibilité Flormed ressort autant de tes mots que de la toile si belle de Claudie, notre amie peintre et poétesse de Poésis.

    Mes bravos à vous deux.

    Amitiés aussi.

    Annie

    2
    Jeudi 25 Février 2016 à 13:32
    stellamaris

    Un poème magnifiquement ajusté au tableau qu'il illustre, très cher ami, merci !

    Avec toute mon amitié.

    3
    Jeudi 25 Février 2016 à 17:14

     

     

    Merci à vous Annie et Stellamaris.

    Notre amie Claudie a le don de pinceau, ses peintures

    sont une belle source d'inspiration.

    Merci Claudie !

     

    Mes amitiés

    4
    Mercredi 27 Juillet 2016 à 15:10

    bonjour cher med

     

    je ne lis que ce jour ton bel écrit , pardonne moi , il est magnifique comme tous tes poèmes

     

    toutes mes amitiés 

    véronique henry 

    5
    Mardi 27 Septembre 2016 à 17:47

    merci iris

    6
    nilsa704
    Samedi 10 Février 2018 à 21:12

    Bonsoir Flormed

    Un beau poème touchant qui hélas reflète une réalité de ce monde brutal et violent.

    Amitiés

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