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Pleurée à vie
Elle a quitté sans dire un mot ni faire un geste.
Son ombre l'a suivie en se frottant au mur
Qui donnait sur le bois. Son pas devint si preste
Une fois ayant pris le sentier le plus dur.
Je la voyais courir telle une folle sur
Les cailloux embrasés par la fièvre céleste
Qu'exhalait le chergui dont le graillon impur
Brûlait ignoblement la pauvre flore agreste.
Son caftan safrané disparut en un clin
D'œil. Je m'assis, pensif. Son envol agnelin
Engloutissait mes yeux dans de cuisantes larmes.
Qui fut cette égérie et pour quelle raison
A-t-elle fui ? Motus, je dis son oraison !
Vis dans ton paradis, ô source de mes carmes !Mohammed Zeid
- Flormed -
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Commentaires
2FlormedVendredi 19 Septembre 2014 à 23:19merci cher med de ce sublime poème , je suis heureuse de continuer à goûter tes vers
mes amitiés
iris
4FlormedSamedi 20 Septembre 2014 à 22:37
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vraiment trop triste ce sonnet Flormed mais combien merveilleux dans l'écrit bises l'ami.