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Pitié, je crève !
Pitié, je crève !
Les larmes sur ta joue ont l'air d'une rosée
Que le matin fait luire et rouler sur les blancs
Pétales d'une fleur que la brise a baisée
En parcourant, du mont, les majestueux flancs.
Te voir pleurer me fait gémir. Mon cœur qui rêve
De t'enrober de joie, endurerait d'un glaive
Mille coups mais ne peut supporter que soulève
Ton sein quelque soupir par un chagrin jeté
Sur ta vie à son aube. Ô ma douce sylphide,
N'abîme pas tes yeux car ton regard splendide
Éclaire mon chemin qui deviendrait aride
Et ma lyre mourrait dans la passivité.
N'avions-nous pas juré de vivre la folie
De l'âge des amours jusqu'au dernier instant
Ici-bas ? Tu ne peux l'oublier, ma jolie!
La forêt, la montagne et le vent répétant
Nos chants ont souvenir de nos belles soirées
La lune caressait tes étoffes moirées
De ses rayons laiteux, les étoiles parées
De brillants se miraient dans tes iris joyeux.
Revois ce beau passé dans le bois aux délices
Où nous avions bâti le nid où les caprices
Que je faisais t'ouvraient le ciel des cantatrices
Fredonnant sans finir des airs mélodieux.
Ta bajoue, ô Faty, tes pleurs l'ont arrosée
Beaucoup plus qu'il n'en faut de leurs filets brûlants
Je t'en supplie, assez! L'affre que m'a causée
Ton spleen est un enfer aux souffles désolants
Qui s'en prend à mon cœur, grille toute sa sève.
Tes sanglots m'ont talé ;grâce! pitié! je crève !
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Commentaires
Bonjour cher Flormed,
Oh que ce cri d'amour et de détresse est bien écrit, j'en ai des frissons...
Comme j'aime aussi la seconde strophe aux images délicates.
Je te félicite et vais relire...
Je t'embrasse et te renouvelle mon amitié.
Annie
Quel bel écrit raconté par ta plume , splendide la chute cher med
excellente journée
je t 'embrasse
8Michel ChevalierLundi 10 Juillet 2017 à 21:35
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Bonjour Flormed. J'ai trouvé beaucoup de sensibilité et de douceur, d'amour, dans ce très beau poème. Merci de l'avoir partagé avec nous