-
L'ombre d'un songe.
Un sourire, un clin d'œil, un mot, un pas,
Et bat le cœur. Oh, c'est parti ! La foudre
A frappé. L'âme en feu qu'elle saupoudre
De ses jets est vouée au doux trépas.
Je croyais que rien ne pouvait découdre
Son pavois graniteux qui n'ose pas
Faire face à la fée aux frais appas
Dont les éclairs sont advenus l'absoudre.
Purgé, blanchi, l'esprit se laisse emplir
De joie et de son rêve à s'accomplir
Fin prêt jaillit une source vitreuse.
Le ru né de ce flot aux bords rosés
Fait verdir puis fleurir le lit qu'il creuse.
O vers, souvent, de larmes arrosés!Mohammed Zeïd
Flormed
-
Commentaires
bonjour cher med
une beauté passionnée de la lyre affinée de ta plume
quelle splendide chute : j'adore tout le poème mais je la retiens
excellente journée
toutes mes amitiés