-
Je vaincs puis je pars
"Que mon désir, entre tes cils, s'évanouisse !
Si te chérir est un méfait, je suis foutu.
Guillotine ou bûcher, on me mène au supplice.
Je pars lorsque j'aurai, leur canon, abattu !
Le ciel ayant voulu, ce jour-là, que je visse
Déambuler, sur mon chemin, ta vénusté,
J'ai dû clamer, pour toi, devant sa Volonté,
"Que mon désir, entre tes cils, s'évanouisse !"
Mais en notre contrée, il faut être vêtu
Du gilbab d'un imam plus aveugle qu"intègre.
Un amoureux est vu tel un malfrat de pègre.
Si te chérir est un méfait, je suis foutu.
Aux yeux de ces baveurs, tout amour est un vice.
Quand ils pointent du doigt un jeune, si pieux
Soit-il, malheur à lui ! je suis donc odieux ;
Guillotine ou bûcher, on me mène au supplice.
Que souffle leur simoun, je ne suis ni fétu
Ni grain de sable sec ; je leur ferai tous boire
Du jus de ma ciguë ; ils doivent donc me croire.
Je pars lorsque j'aurai, leur canon, abattu !
-
Commentaires
Bonjour cher Flormed,
Ah que j'aime !
Et que penser des jeunes filles qui ne doivent plus aller à l'école ? je voudrais écrire sur ce sujet...
BRAVO !
Mes bisous.
Annie
bonjour cher med
une belle glose où j' y ressens énormément d' émotion , merci de ta belle poésie
toutes mes amitiés
iris
Vous devez être connecté pour commenter
C'est magnifique, très cher ami, une superbe dénonciation des intégristes et intolérants de tout poil ! Avec toute mon amitié.