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Est morte la vertu !
Ces êtres peinturés, ne sont-ils que des masques ?
Un sourire mesquin, sans accueil, sans chaleur,
Et l'on court comme si l'on fuyait des marasques.
Un mot bref, routinier, plumé de sa valeur
Et l'on va son chemin, on galope, on se presse.
La matraque du temps prohibe la paresse.
La rue a toujours l'air d'un jour de carnaval :
Vêtements mal fermés, fronts à la hérissonne.
On crache tout son fiel, on se déchaîne, on tonne
Pour un minable rien ; on se mue en cheval.
Le vernis disparait laissant voir des figures
A faire peur aux morts. L'humain s'est altéré
Lui-même quand, tout bêtement, il a terré
Le sens de la vertu, sens dont les Ecritures
Vantent le los...L'esprit, est-il bien éclairé ?Mohammed Zeid
= Flormed =
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Commentaires
bonjour cher med
comme ton poème analyse parfaitement le comportement de la société actuelle , l'humanisme reste toujours à conquérir pour certains
un très beau poème , je retiens le V6 cher maître
toutes mes amitiés
iris
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Bonjour Flormed,
Il est vrai que notre époque déguise le mal être, tu l'as fort joliment exprimé, je te félicite pour cette triste réalité !
Je t'embrasse.
Annie