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Epitaphe
Epitaphe
Le ciel s'est assombri, voilant mes yeux de brume;
Puis il a grêlé de l'amertume, en mon cœur !
Des éclairs de tourments, des tonnerres de maux,
Ont vidé leurs torrents lacrymaux ; en mon cœur !
Plus jamais de beau temps ! Le jour s'est fait nocturne
La nuit, sans lune, prend le cothurne, en mon cœur !
Seul un spectre lointain déchire l'horizon
Pour planter un infernal tison, en mon cœur !
Maudit soir qui dut voir se défraîchir ma rose.
Crachat pourri d'un démon morose ,en mon cœur !
Un sort cruel, odieux assassin, charognard
A désaltéré son vil poignard, en mon coeur
A quoi bon vivoter ? Ma douce âme est partie
Une épine, laissant, bien sertie, en mon cœur.
Monts et bois, rus et lacs ont connu mon chagrin.
Le monde ne pesait plus un grain, en mon cœur !
J'avais crié, hurlé, pleuré ... Peine perdue !
L'écho gravait sa voix éperdue, en mon cœur!
Attendre le départ est devenu mon lot.
La souffrance a bâti son brûlot ; en mon cœur.
Un matin sans soleil, je m'en irai la joindre
Pour que cesse la douleur de poindre, en mon cœur.
Un rossignol dira, là-haut, mon oraison
En vers s'entassant en fenaison ; en mon cœur.
Tout promeneur lira sur ma sombre épitaphe :
Ces mots ayant vécu, sans paraphe ; en mon cœur:
Ci-gît le troubadour dont le chant fut en pleurs
Après la mort de Zahr et ses fleurs, en mon cœur.Mohammed Zeïd
Tags : coeur, sans, torrents, pleurs, sort
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Commentaires
2StellamarisMardi 16 Mai 2017 à 18:05Bonjour Flormed et ravie de te lire à nouveau mais que de douleur dans ce très beau poème, douleur que l'on peut comprendre et partager.
Je suis émue à lire tes mots, très émue.
Bonsoir bien cher Flormed,
Que de chagrin dans cette épitaphe mais tu l'as exprimé, il le fallait et nous sommes si heureux de ce retour parmi nous...
Tiens bon la barre Capitaine du bateau Poésis, nous t'attendons.
Je t'embrasse affectueusement et communie à ta peine.
Annie
6Derdour AhmedMercredi 17 Mai 2017 à 00:14Très heureux de te lire , cher professeur. Un poème plein de douleur mais qui nous pousse à combattre malgré es peines et les souffrances. Tu souffres et chaque lecteur sent cette douleur qui ne veut te quitter. Mais sache aussi que tu as semé le bonheur, la franchise, la beauté , la bonté et l'amitié parmi tes amis Apéciens . Je te souhaite un plein et prompt rétablissement et un retour triomphateur au gîte , ton site, notre site .
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bonsoir cher med
que je suis ravie de lire un nouveau poème de toi , malgré l' émotion vibrante , nourrie au fer , c' est un cri magnifique que tu nous dévoiles , bravo
excellente fin de soirée
bises
merci véronique pour ces compliments je peux vous faire un poème :
La folie de la n a t u r e
Les canards chantent
Les courges dansent
Et les poissons sont en folie !
Par mohammed Veid
a ma vero