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Délire d'un soir.
Je sais très bien que je suis hors saison ;
Parler d'Amour, c'est perdre la raison !
-« Reste à l'ombre ! c'est plus sage,
Me dis-je d'un ton creux, en soupirant ;
Sa belle fleur a le dard déchirant ;
Gare à ton cœur à cet âge ! »
La douce voix d'une nymphe me dit :
-«Je vis pour toi, vis donc pour moi, pandit
Que j'aime tant, toi le sage
Fakir aux mots imbus de la douceur
Des vers qu'hier fredonnait le trouveur
N'ayant cure de son âge. »
-« Mais les temps ont changé ! dus-je crier,
Ne vois-tu pas à sec mon encrier ?
Va-t'en, je crois qu'il est sage
De garder mes agneaux dans un pré vert
Que de pleurer le soir, à découvert,
Les souvenirs du bel âge. »
-« Abreuve de tes pleurs un parchemin ;
Aime-moi fort, je flèche ton chemin,
Je l'éclaire ; ô mon beau sage,
Ne me quitte jamais ; je veux, de foi,
Remplir ton cœur. Tes rimes feront loi
Car tout mûrit avec l'âge. »Mohammed Zeïd
Flormed
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Commentaires
Bonsoir Flormed,
L'amour n'a pas d'âge, tu l'as fort bien fait formulé par ta nymphe, c'est beau !
Bises.
Annie
5véronique benzazonLundi 3 Novembre 2014 à 14:27bonjour cher med
très émouvant cet amour pour la lyre, un magnifique poème
toutes mes amitiés
iris
7nilsa704Samedi 19 Mars 2016 à 21:278Michel DoucetVendredi 3 Novembre 2017 à 08:20Je viens, en passant, vous présenter mes respects cher Flormed, vous espérant en bonne santé, débordant de poésie de cela je ne doute point...bien à vous, et merci d'avoir conservé le "doucet"...amitiés poétiques...M D.
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Vendredi 3 Novembre 2017 à 18:24
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C'est magnifique, très cher ami ! Avec toute mon amitié.