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A un jeune lascif
Suis ton chemin boueux de jeunet dissolu
Mais sache qu'il te mène
Au gouffre où règne en roi le silence absolu
Tyran coupeur d'haleine.
Tu cours soir et matin en pensant à la chair
Tendre, parfumée, aguichante
Des filles de Satan qui vendent à prix cher
Un faux plaisir qui désenchante.
Va te pendre à leurs cous toi qui veux abréger
Ta vie ! O vétilleux, tu n'es qu'un étranger
Qui, vite, s'étiole.
Tes jours sont consumés de bordel en bousin
Bientôt tu seras pris. Maloch, en argousin,
Veillera sur ta geôle.Mohammed Zeïd
Flormed
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Commentaires
Bonjour Flormed,
Je pensais bien être inscrite sur ce blog mais je n'ai pas reçu de mail...
Ton poème curieusement ressemble quelque peu au mien ! Si l'on peut dire ...!
Je vais m'inscrire de nouveau.
Bravo et bises.
Annie
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bonjour cher med
magnifique sonnet , l'être humain qui ne veut point admettre ses méfaits
toutes mes amitiés
iris