Allégorie de la rhétoriqueLaurent de La Hyre
peintre et graveur français du XVIIe siècle
(1606-1656)
La plume, l'encrier, le papier au service Du mot que l'esprit veut passer dans le discours,En prose ou vers soit-il. Avec ses beaux atoursRhétorica séduit en offrant son caliceÀ l'oreille adorant le beau, brillant toujoursLaurent y vit un corps de fille gracieuseQui plait par ses appas, qui ravit par son airFin prête à caresser la page. D'un œil fierDirigé vers le ciel, on la voit sérieuseDans sa quête du verbe aussi précis que clairLe but est de produire un texte à l'éloquenceÉclatante pouvant subjuguer l'auditeurEt le persuader, d'où la bonne hauteurDe cet art ou plutôt de ce fil de scienceDont tisse, les décors de son écrit, l'auteurUn vers aux ornements diamantins pénètreAisément dans le cœur pour y créer l'effetVoulu. D'après Platon, le grec, "bien dit, bien fait"L'âme, s'il est obscur, referme sa fenêtreSans plats délicieux, rien ne vaut le buffet..
M.Zeid13-10-2019
bjnb
Dans cet écrit j'y vois principe grandeur
Il serait bon que tous en fassions découverte
Afin de revenir à paisible candeur !
Ô puisses-tu paraître un jour en lettre est ouverte !
Bonjour cher Maître,
Je ne me lasse pas de poèmes comme ceux-la, ils me transportent dans un ailleurs où je me sens si bien. Milles mercis pour ce lumineux partage.
Je vois mal de la poésie sans rhétorique.
-un ragoût sans sel-