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Promenade
La vie herbe des champs et la joie une fleur.
Que faire alors : m'étendre ou cueillir l'anthyllide
Qui sourit au soleil ? Cette grâce a valeur
D'or à mes yeux que je repais de ciel limpide.
Non, je n'ose infliger quelque horrible douleur
À ce joyau brillant dans l'air encor humide !
Au loin, s'entend le cri d'un gai bouvreuil siffleur.
Je réponds à l'appel. Mon esprit se débride.
Un arbre s'étirant de tous ses rameaux verts
M'invite à m'éjouir, à son ombre, des vers
Du Maître, en feuilletant " Les chants du crépuscule".
"La pauvre fleur" me fit plonger dans un penser
Si noir que pas un rai ne peut le transpercer.
La nuit vient recouvrir les bois du monticule.Mohammed ZEÏD
Flormed
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